portrait Frédéric BordenavePortrait Frédéric Bordenave
©Portrait Frédéric Bordenave|Benoit GALLETEAU
Frédéric Bordenave (dit Mouky)Portrait d'un passionné au service de ses clients

Frédéric Bordenave dit Mouky

Découvrez le portrait de Frédéric Bordenave, ancien marin qui a trouvé sa vocation dans la restauration.

À la rencontre de

Frédéric

Ancré à Granville après des années passées entre terre et mer, cet ancien marin a trouvé sa vocation dans la restauration, un monde qui l’a séduit dès ses premiers pas à Deauville. L’expérience acquise au restaurant semi-gastronomique de l’hôtel de France et des Fuchsias à Saint-Vaast-la-Hougue lui a permis de se façonner une place dans ce milieu exigeant.

« J’ai donc appris là-bas sur le tard » confie-t-il, évoquant son passage dans ce prestigieux établissement qui a marqué le début de son parcours professionnel.

Tous les chemins mènent à...

Granville

Son aventure l’a mené à travers le globe, du sud de Londres aux plages ensoleillées des Antilles, où pendant plus de trois ans, il a pratiqué le métier de plagiste. « Toujours dans la restauration, dans le service mais dans différents postes » raconte-t-il, soulignant la diversité de ses expériences et sa capacité à s’adapter à divers environnements.

De retour en France, ses pas l’ont guidé de Bordeaux à Rennes, où il a assumé le rôle de responsable de salle avant de revenir à Granville, attiré par ses racines et par l’opportunité d’ouvrir son propre établissement.

« Mes parents sont originaires d’ici, et c’est donc tout naturellement que je me suis installé sur Granville, où j’ai ouvert ma propre affaire » explique-t-il, illustrant son attachement à cette ville qui évoque à la fois le retour aux sources et un nouveau départ.


Le Grand Café

Rencontres et marche à pied

Aujourd’hui au Grand Café, il cultive une relation privilégiée avec sa clientèle, où chaque habitué est une rencontre, chaque jour une histoire. « Tous les jours les journées se répètent avec les mêmes habitués, je les vois arriver de loin, je pourrais commencer à préparer la boisson et la mettre sur la table avant même qu’il n’arrive » déclare-t-il avec un sourire, partageant ces petits rituels qui tissent le quotidien d’un serveur.

Il observe que le métier de serveur a évolué, notamment en termes de conditions de travail : « Les patrons ont changé, les conditions de travail se sont quand même améliorées. C’est un métier difficile, nous travaillons principalement quand les gens s’amusent ou sont en vacances. » Cette réalité lui impose un rythme de vie où le dynamisme est roi, avec environ 18000 à 20000 pas par jour en saison.

L'accueil

C'est son métier

Sa capacité à anticiper les besoins de sa clientèle et à gérer les situations délicates est aussi ce qui le distingue. « Même si c’est vrai que certains clients peuvent être exigeants, avec l’expérience on apprend comment les appréhender comment faire en sorte que cela se passe bien » dit-il, décrivant l’aspect humain qui reste au cœur de son métier.

Souvent, il est le premier « accueillant », la première personne que les touristes ou gens de passage voient. « Je leur conseille les lieux « incontournables » de Granville : La Haute Ville, le plat Gousset et le jardin Dior notamment, le parcours classique sur Granville. »

En fin de compte, son histoire est jalonnée d’anecdotes comme lorsqu’il était à Saint-Martin et qu’il a pris soin de la famille de Zinédine Zidane, s’assurant de leur tranquillité tout en facilitant discrètement des moments de joie pour les fans présents. « Mon patron m’avait dit de ne pas le dire aux autres clients pour ne pas les déranger, tant pis… » se souvient-il.

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